Retour sur la Journée de l'hospitalisation à domicile

A l’occasion de la Paris Healthcare Week (anciennement GerontExpo et HopitalExpo), du 16 au 18 mai, l’hospitalisation a domicile a été mise à l’honneur, notamment lors de la journée de l’HAD, du 17 mai. La Paris Healthcare Week a rassemblé cette année plus de 30 000 visiteurs, dont 2 500 participants aux agoras, ce qui en fait le plus grand rassemblement de professionnels de santé (directeurs, médecins, cadres de santé, institutionnels…).

Cet événement a été largement repris dans la presse malgré une actualité marquée par la composition du nouveau gouvernement et la nomination de la ministre des Solidarités et de la Santé.

La fin de vie à domicile « et si on en parlait »?

La FNEHAD a organisé conjointement avec la direction générale de l’offre de soins (DGOS) une table ronde sur la question des soins palliatifs à domicile.

Après la présentation du bilan sur la campagne grand public menée par le du ministère de la Santé sur les directives anticipées « La fin de vie, et si on en parlait? », diffusée du 22 février au 20 mars, le Dr Vincent Morel, président du comité de pilotage du plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et de l’accompagnement en fin de vie, est intervenu pour rappeler la place de l’HAD dans ce plan. « La plus grande unité de soins palliatifs (USP) de France, c’est l’HAD« , a-t-il affirmé à cette occasion. « Dans la réforme du troisième cycle, je propose un stage mixte en USP et en HAD des internes« , a-t-il indiqué.

Plus qu’un objectif chiffré, c’est la volonté de faire respecter le droit des patients de passer la fin de leur vie à domicile qui doit être le moteur. Pour Vincent Morel, les structures doivent également être des centres de formation. « Dans la réforme du troisième cycle, je propose un stage mixte en USP et en HAD des internes« .
Des évolutions tarifaires et réglementaires sont également nécessaires pour permettre le développement des prises en charge de patients atteints d’une maladie neurodégénérative en situation de grande dépendance notamment. Sur ce dernier point, la coopération entre HAD et services de soins infirmiers à domicile (Ssiad). « Si cet acte technique n’est pas effectué, je considérerai que le plan est un échec« , explique Vincent Morel.

Une journée pour parler de l’HAD

Le 17 mai, la FNEHAD a également organisé plusieurs plusieurs temps forts à l’occasion de la journée de l’HAD.

Des thèmes tels que l’amélioration de la pertinence de l’hébergement hospitalier pour les personnes âgées, le développement des sorties précoces de chirurgie en HAD, ou encore sur les dispositifs de télémédecine mis en place dans les établissements d’HAD ont été présentés à cette occasion.

Une conférence sur les coopérations entre les infirmiers libéraux et l’HAD à permis de rappeler le rôle de chacun dans l’organisation des soins au service du patient et de dégager les bonnes pratiques de terrain.
La FNEHAD a souhaité profiter de cet événement pour élaborer et proposer un nouveau support de communication à ses adhérents, intitulé « Infirmiers libéraux : comment travailler avec l’HAD? », pour initier ou favoriser le dialogue avec les infirmiers libéraux.
Vous pouvez d’ores et déjà passer commande sur le site de la FNEHAD, dans l’espace adhérents, rubrique « communication ».